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 Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris

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MessageSujet: Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris   Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris Icon_minitimeMar 20 Oct - 15:15

En voilà un album bien dur à chroniquer. Stratovarius, désormais totalement ressoudé et avec un line-up très solide, continue son chemin en proposant son 16ème album, Eternal. Un album qui fait presque office de "best-of" de la nouvelle mouture du groupe, avec des morceaux centrés sur des refrains grandioses. Un album satisfaisant, mais pas surprenant. Globalement, l'idée c'est ça.

Mais s'il m'est si difficile de le chroniquer, c'est parce que j'ai du mal à cerner son "âme". Comment dire... c'est un album très homogène et bien construit, pourtant, contrairement à un Unia par exemple, une seule écoute ne suffit pas pour cerner l'ambiance globale du disque : qu'on apprécie ou pas Unia, on comprend d'entrée de jeu qu'il est volontairement très complexe et travaillé, le résultat lui conférant une ambiance assez "onirique" qui, après, plaira ou non. Ici, je me sens un peu désarmé. Tantôt je me dis : c'est un très bon opus où le groupe s'est fait plaisir tout en restant traditionnel ; tantôt je pense que les finlandais se sont un peu laissé aller à la facilité et que ce n'est pas si plaisant que ça.

Essayons donc de décortiquer ce qui constitue cet album. Premier point, la production : elle est encore très bonne, mais elle est toutefois mais claire et moins appréciable que celle des deux précédents opus, qui était vraiment magistrale. Le chant de Timo Kotipelto me semble être légèrement "plaquée" sur la rythmique, mais c'est un détail qu'on oublie vite.

Second point, la répartition des tâches. Car, on le sait, ce n'est maintenant plus Timo Tolkki qui dirige toute la composition et l'écriture, chaque membre vient apporter sa patte. Lauri Porra, le bassiste, délivre ainsi la musique de "Lost Without a Trace", la ballade "Fire in your Eyes" et le mid-tempo "Man in the Mirror" sont entièrement signés Johansson, et le reste est globalement réparti entre Matias Kupiainen, Timo et... Jani. Oui, Jani Liimatainen, l'ex-guitariste de Sonata. On sait bien qu'il a fait une tournée acoustique avec Kotipelto et qu'il a en partie conçu l'excellente ballade "If the Story is Over" de Nemesis ( et aussi "Out of the Fog" il me semble ), mais ici il intervient sur la quasi totalité des chansons, au moins sur les paroles, au point qu'on peut se demander si ce n'est pas un peu le 6ème membre du groupe. "Shine in the Dark", "In my Line of Work" et "Few Are Those" sont donc composés par lui et Timo, ce qui explique le fait que ça ressemble beaucoup ( beaucoup ) à du Cain's Offering...

Enfin, maintenant, il est temps d'évoquer les morceaux de cette galette, ce qui constitue quand même la principale raison de mon incompréhension. Pour commencer simplement, évoquons "Lost Without a Trace" dont "l'âme" est clairement identifiable à la première écoute. C'est un mid-tempo mélancolique qui offre de jolies parties acoustiques et des lignes de chant vraiment saisissantes, notamment sur le refrain. La basse est bien audible et l'introduction à un léger côté "mystique" ( je ne sais pas trop comment décrire cela... ) bien trouvé. La structure est aussi légèrement surprenante quand arrive directement le solo au lieu du second refrain ( solo magnifique au passage ). Bref, sans aucun doute un des meilleurs titres de l'album, le plus triste et une chanson qui restera dans la mémoire.

Car voilà le principal des défauts des chansons de CD : leur durée de vie est limitée, peut-être même trop. Comment expliquer cela ? Prenons le single "Shine in the Dark", aux très forts relents "Cain's Offeringiens". Le refrain est très bon et puissant, à grand renforts de chœurs, on a même envie de chanter dessus ( voire on chante tout court ). On se dit donc : très bon titre. Et la quasi-totalité du CD est composé de ce genre de chanson. Encore une fois, on pourrait se dire que ce n'est pas grave, car si on tient tant d'hymnes, tel un Ecliptica, la durée de vie importe peu, car cela relève alors du génie. Toutefois, non, ce ne sont pas de véritables hymnes. Trop "professionnels" ? Pas assez ambitieux ? Je ne saurais trop dire. Ces chansons font plaisir mais ne laissent pas de grand souvenir, c'est un constat sûr que je fais. Pourtant, ce qui me dérange encore, c'est que certaines mélodies dépotent tout de même sacrément ( "My Eternal dream", "Rise Above It", "Feeding the Fire", "In my Line of Work",... ). Un autre constat sûr me semble donc de dire que l'inspiration est bien là, et pas qu'à moitié. Voilà donc ce que je pense : que c'est diablement inspiré, mais pas inoubliable. Euh... ce ne serait pas presque contradictoire ça ? J'espère que cela peut vous faire comprendre pourquoi cet album me déstabilise tant. Bref, pour ne pas m'éterniser sur ce débat interne à mon être et sûrement aussi absurde qu'inutile, revenons-en à du contenu pur et dur, car il reste quelques titres à évoquer.

Tout d'abord, il y a la ballade "Fire in your Eyes" qui est sympathique à défaut d'être renversante et laisse souffler un peu ( là, au moins, cette chanson est claire dans ce qu'elle est ). Il y a aussi "Man in the mirror", mid-tempo légèrement moderne, qui varie un peu le propos mais n'est pas une réussite totale.

Et enfin, il y a "Lost Saga". La voilà, LA chanson de ce disque. S'ouvrant sur des chœurs sublimes et intimistes ( qui ne sont pas sans me rappeler la soundtrack de Myst IV, sur Sérénia, si vous avez la référence ), la guitare arrive alors et c'est la déferlante : les chœurs deviennent imposant et une première mélodie épique est délivrée. S'ensuit un riff bien trouvé sur lequel est basé la première partie de la chanson, qui est bonne mais un peu répétitive ( comme pour tous les titres épiques du groupe hormis " Elysium " ). Cette partie se termine sur un duel infernal qui accélère le tempo jusqu'à se rompre brutalement. Le véritable envol émotionnel débute alors sur le break ( encore une fois, comme pour les autres titres épiques en 2 parties du groupe ) à la fois symphonique, langoureux et dramatique, où Timo est impérial et très touchant. Le moment le plus intense arrive alors ( cette fois aussi, comme pour les autres... ) sur le final, qui signale ici le retour du refrain de la première partie, qui se voit ici sublimé et transcendé par des chœurs majestueux, marque de fabrique de la plupart des grands titres du groupe. Ce très beau voyage se termine comme il avait débuté, et enfin, on peut dire qu'ici, le groupe a vraiment proposé quelque chose de grand, au niveau de sa renommée.

Ainsi ce termine cet Eternal, album étrangement dur à comprendre. Surprise ou déception ? Inspiré ou délaissé de génie ? La réponse se situe quelque part entre tout ça, mais, au lieu de se perdre dans d'éternels réflexions, sachons plutôt simplement se taire, écouter, et, peut-être, apprécier.

Quelques incompris : "My Eternal Dream", " Few are Those"
Meilleurs morceaux :"Lost without a Trace" et "Lost Saga"

17.5/20
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MessageSujet: Re: Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris   Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris Icon_minitimeMer 21 Oct - 12:03

C'est une bonne chronique, mais on peut se demander si le but de cet album est justement d'être complexe et mystérieux.
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MessageSujet: Re: Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris   Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris Icon_minitimeMer 21 Oct - 15:10

Non, non, cet album n'est absolument pas comme ça, son problème c'est justement qu'il n'a pas "d'identité" claire et forte, je trouve, pour ainsi dire. Unia, oui, est complexe et mystérieux, et c'est évident que c'est son "identité" au bout d'une seule écoute, qu'on aime ou pas.
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MessageSujet: Re: Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris   Stratovarius - Eternal : l'éternel incompris Icon_minitime

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